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Le pouvoir du blanc

Le pouvoir du blanc

À Encoche, comme dans l’Empire, le blanc est d’abord la couleur du deuil.

Autrefois, avant l’arrivée des ogres et avant qu’on apprenne à ressusciter les morts, on enveloppait les morts dans un linge blanc. Aujourd’hui encore, la famille d’un mort et ses proches portent le blanc.

Le blanc est aussi la couleur des fantômes retenus prisonniers sur le monde matériel.

Il est enfin la couleur des veneurs de la Maison Fauve. Ces exécuteurs d’élite sont des messagers de mort, et on les identifie facilement à côté du seigneur ou du maître marchand qu’ils servent.

Pourtant le blanc est aussi associé au luxe depuis que la compagnie Opale a le monopole sur le tissu blanc, dans l’Empire et à Encoche. Tous ceux qui fabriquent ou vendent du linge ou des vêtements blancs sont donc obligés de s’affilier à Opale.

Porter une chemise blanc opalin est donc une manière d’afficher son rang. Ceux qui n’ont pas les moyens préféreront une chemise blanc cassé ou blanc crème.

Lectures

Lectures

Il y a plusieurs points communs entre les romans L’Alliage de la justice (Brandon Sanderson, The Alloy of Law, 2011) et Magie Brute (Larry Correia, Hard Magic, 2011). Les deux romans sont plutôt intéressants. L’intrigue se tient, le rythme aussi, mais j’ai des réserves, ou plutôt une.

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Frey, T.1

Frey, T.1

C’est un livre que j’ai découvert en traînant dans les rayons de la Fnac : Frey de Chris Wooding. J’ai eu un peu appréhension en voyant que le livre faisait plus de 500 pages et que c’était un premier tome. Je n’aime pas les gros livres et les histoires qui n’en finissent pas. Je me suis inquiété pour rien. L’histoire se finit à la fin du premier tome.

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Liberator

Liberator

Voilà. Je viens de recevoir ce flingue aujourd’hui. C’est le Liberator, une véritable mitraillette de poing. Un bijou, une pure merveilleuse. Bon, je sais, vous allez dire que ce n’est pas un vrai, mais au diable !

Pour ceux qui sont fans, ce flingue steampunk fait partie de la Col. J. Fizziwigs Blaster & Disruptor Collection, des répliques de Nemesis Now (ce qui explique les deux N sur la crosse).

Azur

Azur

C’est un album que j’ai découvert aujourd’hui : Azur de Philippe Ogaki, qui est à la fois au scénario et au dessin. Bon, pour ne rien vous cacher le dessin est un peu léger, les couleurs crachent un peu et le scénar est un peu convenu, mais j’aime bien. Des terres qui flottent suspendues, des barges pour naviguer entre elles, des flingues et des bêtes qui vont sur deux pattes… Tout ce que j’aime bien ! Il y a même un empire tout puissant et des machines. Il ne manque qu’un soupçon de magie pour que j’accroche complètement.

Plasma

Plasma

C’est par hasard que j’ai découvert Plasma (Walter Jon Williams, Metropolitan, 1995). Disons-le tout de suite : il y a mieux comme roman. Vous pouvez vous économiser la lecture de ces quatre cents pages.

Pour moi, il y a deux catégories d’auteurs en fantasy : les faiseurs d’univers et les faiseurs d’histoires. Williams appartient à la première catégorie. Je vous épargne donc le résumé de l’intrigue et la psychologie des personnages : il n’y a pas grand-chose à en dire.

Passons donc à l’univers. Le roman est urbain et arcanepunk, deux ingrédients qui m’intéressent. Nous sommes à Jaspeer, une ville qui ressemble à n’importe quelle grande ville américaine aujourd’hui. Seulement voilà, cette ville fonctionne à la magie, ou plutôt au plasma, c’est le nom qu’on lui donne. Ce plasma est une énergie géomantique produit par la configuration des bâtiments. Il sert à beaucoup de choses : éliminer la fatigue, se soigner, rajeunir, lancer des boules de feu, se projeter astralement, modifier génétiquement les espèces, se téléporter et dessiner des pubs dans le ciel. J’en passe sûrement au passage. Si j’ai bien compris, la plupart des appareils fonctionnent à la fois au plasma et grâce à un moteur à hydrogène.

Tout le monde peut se servir du plasma, mais il est étroitement surveillé par une organisation gouvernemental, l’Office du Plasma. Il faut être riche et puissant pour y avoir accès en quantité et pour se former à son utilisation.

L’idée est bonne, mais on reste un peu sur sa faim. La ville est assez peu décrite. On parle de racisme : l’héroïne est barzakie, comprenez afro ou latino. On parle aussi de mafia, de complots et de guerres, mais il n’y a rien de très passionnant.

La Guerre du Plasma (Walter Jon Williams, City on Fire, 1997) est la suite de Plasma. Je salue au passage l’inventivité des éditeurs qui ne peuvent pas s’empêcher de changer constamment les titre des livres.

L’auteur change de ville pour nous plonger au cœur de Caraqui, une espèce de Venise américanisée. On passe de quatre cents à six cents pages, mais toujours rien de très passionnant. Il y a encore de la mafia, des complots et des guerres, on rajoute des mutants, un ordre mystique et une prophétie concernant l’Élue. Ça fait toujours bien une prophétie, ça permet à l’intrigue de décoller un petit peu. Sauf que là, ça s’arrête là. Il y a aussi un grand méchant, mais c’est plus un méchant qu’un grand méchant. On sent que l’auteur avait une suite à raconter, il y a plein de questions en suspens, mais non, bon, il n’y a pas de suite.

On apprend quelques petits choses sur le plasma, qu’on peut créer de la matière à partir de rien, qu’il y a des façons subtiles de se servir du plasma, mais vous pouvez vous épargner ces six cents pages. Dommage, l’idée était bonne. On repassera.