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Year: 2012

Lectures

Lectures

Il y a plusieurs points communs entre les romans L’Alliage de la justice (Brandon Sanderson, The Alloy of Law, 2011) et Magie Brute (Larry Correia, Hard Magic, 2011). Les deux romans sont plutôt intéressants. L’intrigue se tient, le rythme aussi, mais j’ai des réserves, ou plutôt une.

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L’Aube promise

L’Aube promise

L’Aube promise est une imagerie à l’angle de la rue Morgue et de la place aux Corbeaux. À deux pas de l’hôtel de ville, elle est devenue le repaire des patrouilleurs. Ils descendent y prendre un verre après le service et discuter entre collègues. On y parle boulot et calice. La nourriture est honnête et la bière se laisse boire.

L’endroit est tenu par Ysengrin des Octaves, un vieux loup et un ancien patrouilleur. Il en a connu des histoires, il n’y a qu’à voir ses cicatrices. Il a même perdu un œil, le gauche, mais cette histoire, n’attends pas qu’il te la raconte. Ysengrin n’est pas un vantard, il n’aime pas beaucoup parler, et encore moins de lui.

C’est tout le contraire de ses deux corbeaux, Hutin et Mutin. Ces deux ivrognes sont ici chez eux et ils passent leur temps à insulter les clients. S’ils s’en prennent à toi, ne les écoute pas ou rie avec les autres. C’est le mieux à faire. Tu peux aussi leur offrir une pinte de bière : ils ne te soûleront plus. Dans tous les cas, évite de les agresser, ou c’est toi qui va te ridiculiser.

L’hôpital des Douze-Vingts

L’hôpital des Douze-Vingts

Tout le monde connaît l’hôpital des Douze-Vingts. Dans les Lanternes Sales, ce bâtiment insalubre tient lieu d’asile.

Les lieux sont tenus par les hospitaliers, des chevaliers perpétuels qui ont fait vœu de venir en aide aux démunis. Sous leur armure solide, ce sont de braves gars, qui font tout pour aider les autres. Ils luttent contre la prostitution enfantine, la prostitution forcée, la violence conjugale, les narcotiques et les spasmes. Ils essaient aussi de venir en aide aux enfants, aux vieillards et aux infirmes.

Le bâtiment fait trois étages et compte douze dortoirs de vingt places, toujours pleins. Les gens préfèrent dormir à même le sol ou dans les couloirs, plutôt que retourner à la rue. Pour gagner encore un peu d’espace, les hospitaliers ne résident pas sur place, sauf le Grand Maître qui s’est emménagé une chambre et un bureau au fond d’un couloir.

L’endroit tombe en ruines. Les hospitaliers n’ont pas les moyens de rénover le bâtiment. Ils sont une cinquantaine de bénévoles à vivre de la charité du Conseil Logique, des pontifes et des maisons marchandes.