Les Jardins Méditatifs
L’art des jardins est originaire de Lornes. Il a été introduit à Encoche par les gnomes du Sextant. Les maîtres jardiniers avancent que cet art raffiné élève à la fois l’âme du promeneur et celle du jardinier.
Pourtant, c’est aux ogres qu’on doit les premiers jardins méditatifs. Ceux qui suivent la Voie de la Sérénité Parfaite prétendent que c’est là que « les Six Manifestations de l’Un empruntent les Quatre Chemins ».
Certains elfes se sont inspirés de ces jardins pour créer les leurs, mais ils respectent rarement les Huit Principes de l’Harmonie Pensive. Ces jardins sont davantage faits pour le plaisir des yeux que pour la sérénité de l’âme.
Quoi qu’il en soit, ces jardins sont de véritables havres de paix. Parfois, il fait bon s’asseoir dans l’herbe loin de l’agitation des rues. On se laisse alors bercer par le chant des cascades. On imite les ogres assis en tailleur, et, comme eux, on s’imagine atteindre à la Sérénité Parfaite.
L’Aube promise
L’Aube promise est une imagerie à l’angle de la rue Morgue et de la place aux Corbeaux. À deux pas de l’hôtel de ville, elle est devenue le repaire des patrouilleurs. Ils descendent y prendre un verre après le service et discuter entre collègues. On y parle boulot et course au calice. La nourriture est honnête et la bière se laisse boire.
L’endroit est tenu par Ysengrin des Octaves, un vieux loup et un ancien patrouilleur. Il en a connu des histoires, il n’y a qu’à voir ses cicatrices. Il a même perdu un œil, le gauche, mais cette histoire, n’attendez pas qu’il vous la raconte. Ysengrin n’est pas un vantard, il n’aime pas beaucoup parler, et encore moins de lui.
C’est tout le contraire de ses deux corbeaux, Hutin et Mutin. Ces deux ivrognes sont ici chez eux et ils passent leur temps à insulter les clients. S’ils vous prennent comme cible, ne les écoutez pas ou riez avec les autres. C’est le mieux à faire. Vous pouvez aussi leur offrir une pinte de bière : ils ne vous soûleront plus. Quoi qu’il en soit, ne vous avisez jamais de les agresser, ou c’est vous qui vous ridiculiseriez.